– Une juriste
Le rôle des juristes est notamment de vous permettre de connaître vos droits. Cet accès au droit ne peut donc être efficient que s’il est effectué par des professionnel.le.s.
L’information qui vous sera fournie doit ainsi être adaptée à votre situation ainsi qu’à vos besoins. Les juristes peuvent donc vous informer sur l’organisation judiciaire, les procédures, les systèmes d’indemnisation, la préparation aux expertises et aux audiences de jugement…
Cet accompagnement s’effectue tout au long de votre parcours, dans le respect de vos décisions et de votre rythme. Il est différent et complémentaire du rôle de conseil détenu par l’avocat, professionnel vers qui l’association est régulièrement conduite à orienter.
– Une psychologue clinicienne
Celle-ci peut vous proposer un soutien psychologique individualisé, que vous soyez victime directe ou indirecte d’une infraction pénale.
Si vous vous êtes confrontés à un événement traumatique, c’est à dire à la mort, à la peur de mourir ou à de graves blessures, vous pouvez, par la suite, développer des troubles particuliers : vous pouvez revivre la scène en pensée ou en cauchemar, chercher à éviter, volontairement ou non, tout ce qui pourrait rappeler l’événement ou encore être aux aguets même en l’absence de danger imminent. C’est ce que l’on appelle un état de stress post traumatique.
Bien que la consultation d’un spécialiste comme une psychologue soit une décision personnelle et dépende notamment de vos difficultés, cette aide peut faire en sorte que vous alliez mieux plus rapidement. Dans tous les cas, ne vous isolez pas, entourez vous de proches qui sauront vous écouter et vous aider.
– Confidentialité
L’ADAVIP 53 est tenue à une obligation de confidentialité. La communication d’informations ne peut se faire qu’avec votre consentement. Tout collaborateur, même occasionnel, de notre service est également tenu à ces obligations.
Cependant, l’ADAVIP 53 est tenue de révéler aux autorités médicales, administratives ou judiciaires :
– Tout crime dont il est encore possible de prévenir ou de limiter les effets, ou dont les auteurs sont susceptibles de commettre de nouveaux crimes qui pourraient être empêchés ;
– Tout mauvais traitement ou privation infligé à un mineur de quinze ans ou à une personne qui n’est pas en mesure de se protéger en raison de son âge, d’une maladie, d’une infirmité, d’une déficience physique ou psychique ou d’un état de grossesse.
L’ADAVIP 53 est enfin tenue d’apporter son témoignage aux autorités judiciaires ou administratives, de la connaissance que nous aurions de la détention ou du jugement d’une personne innocente.
– Gratuité
Les services de l’ADAVIP 53 sont totalement gratuits et les membres de l’association ne doivent, en aucun cas, accepter de vous une rémunération non plus qu’un avantage ou profit particulier pour eux-mêmes ou autrui, sous quelque forme que ce soit.
– Respect du consentement
L’ADAVIP 53 n’entreprend aucune démarche sans votre consentement. Nous ne pouvons intervenir qu’à votre demande ainsi qu’à celle des autorités judiciaires, médicales ou administratives, et exceptionnellement de notre propre initiative.
Code de déontologie : France Victimes
Document CNIL
Questionnaire de satisfaction
Plaquette Adavip 53